Naturopathie : quels fondements et bienfaits ?

Depuis les origines de l’humanité et à travers toutes les civilisations, les médecines traditionnelles ont tiré parti des ressources naturelles pour accompagner le maintien de la santé et prévenir les déséquilibres. Parmi ces approches ancestrales, la naturopathie occupe une place prépondérante. Bien que parfois controversée, elle reste une discipline thérapeutique dont les fondements sont solidement ancrés dans une longue tradition de soins naturels et d’une approche holistique du vivant.

Théorisée par Hippocrate, considéré comme le père de la médecine occidentale, la naturopathie repose sur un ensemble de principes et de techniques visant à appréhender l’être humain dans sa globalité, en prenant en compte ses dimensions physique, mentale, émotionnelle et environnementale. Elle repose sur l’idée que la préservation ou le rétablissement de la santé passe par un mode de vie équilibré et un environnement propice à l’harmonie du corps et de l’esprit.

Mais qu’entend-on précisément par naturopathie ? Quels sont les bienfaits scientifiquement documentés de cette pratique ? Comment se déroule une consultation et quel est le rôle réel du naturopathe dans cette démarche ?

Dans cet article, nous explorerons cette discipline, ses bases scientifiques, les techniques qu’elle mobilise, et la place qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage du bien-être, de la prévention et de la médecine intégrative.

eut vous aider. Elle offre également un soutien intéressant lors de bouleversements hormonaux comme la ménopause par exemple. Elle peut également être utilisée en complément d’autres traitements médicaux pour minimiser les effets secondaires et soutenir la guérison.

Qu’est-ce que la naturopathie ?

Considérée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme une médecine traditionnelle au même titre que la médecine chinoise et l’ayurvéda, la naturopathie est une approche thérapeutique qui mobilise des méthodes naturelles afin de promouvoir un meilleur équilibre corps-esprit, le bien-être et la santé globale, en optimisant les processus naturels du corps et en prévenant les maladies. Elle considère davantage les causes que les symptômes.

Elle repose sur le concept de ‘l’homme dans sa globalité’, c’est-à-dire en prenant en considération non seulement les aspects physiques mais aussi les dimensions mentale, psychique, émotionnelle et spirituelle d’une personne. Cette approche est alignée avec des modèles de soins centrés sur le patient, tel que celui de la médecine intégrative, qui s’efforce d’harmoniser les traitements conventionnels et alternatifs.

Étymologie

On distingue, au fil des siècles et à travers les différentes époques, plusieurs origines au mot naturopathie.

L’étymologie gréco-latine du terme naturopathie vient à la fois du latin “natura”, la nature et du grec “pathos” qui fait référence à l’émotion, au ressenti.

Par la suite et surtout dans le monde anglo-saxon, l’origine du mot fait référence au terme “nature “, la nature en anglais et à “path”, le chemin, la voie. Ainsi, dans sa racine anglaise, le mot “naturopathy” désigne le fait de se soigner en suivant les voies de la nature.

Quelles origines et quel principe ?

La naturopathie prend racine dès l’Antiquité et c’est Hippocrate (460- 370 avant J.C.), célèbre médecin grec qui vécut au siècle de Périclès et que l’on considère comme le père de la médecine occidentale, qui développe les principes fondamentaux de la naturopathie. En effet, il est le premier à introduire la notion de liquides et de fluides (les humeurs) et à affirmer que le corps est doté d’une faculté innée à s’auto-guérir grâce à sa force vitale.

Sa théorie des humeurs et son analyse de l’importance de la diététique sur le corps humain font partie des prémices de ce qui deviendra les bases de la médecine et de la naturopathie. Bien qu’aujourd’hui obsolète en médecine moderne, son idée selon laquelle un équilibre entre les différents fluides corporels (sang, bile noire, bile jaune et phlegme) est primordial pour maintenir la santé, a jeté les bases de concepts plus récents en physiologie et en pathophysiologie.

En se basant sur les lois de la nature, il a ainsi théorisé cinq principes, qui aujourd’hui encore forment le socle et la racine même de la pratique de la naturopathie :

• “Docere” : le terme signifie éduquer, enseigner. Il s’agit du principe renvoyant au fait que le naturopathe doit transmettre ses connaissances de la nature et les règles de l’hygiène vitale à son consultant afin que celui-ci se les approprie. Petit à petit, il deviendra autonome pour rester en bonne santé ;
  
• “Vis medicatix naturae”: ce principe affirme que la nature est guérisseuse et donc que l’organisme humain est naturellement capable de lutter contre ses propres maux. En adoptant une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie, nous sommes capables de puiser en nous la force de nous maintenir en bonne santé. Ce concept de la « force vitale »  est encore exploré aujourd’hui à travers des recherches sur les mécanismes d’autoguérison et de régénération cellulaire. Par exemple, des études sur l’immunité et la réparation des tissus montrent comment des facteurs naturels comme l’alimentation ou le sommeil influencent positivement ces processus.

• “Tolle causam” : l’objectif en termes de naturothérapie est de trouver puis de traiter la cause d’un symptôme. En traitant les maux à leur source et en les éradiquant au niveau de leur origine, on supprime ainsi de facto les symptômes. L’individu pourra retrouver l’équilibre intérieur, qui par ailleurs est propre à chacun ;
  
• “Primum non nocere” : ce qui signifie littéralement : “d’abord ne pas nuire”, c’est-à-dire exclure de la pratique de la naturopathie toute technique, intervention, ou substance pouvant potentiellement nuire à la personne. Le naturopathe se positionne comme un observateur et un pédagogue qui délivre des conseils grâce à sa connaissance des soins naturels.

Par la suite, il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que la première école de naturopathie voit le jour aux États-Unis : “ l’American School of Naturopathy” à New-York par un médecin allemand Benedict Lust. On y enseigne, entre autres, l’hypnose, la nutrition, la psychologie ou encore l’herboristerie ainsi que de nombreuses méthodes thérapeutiques naturelles.

Il créa par la suite, en 1919, l’American Naturopathic Association afin de réunir les naturopathes et autres praticiens formés.

En France, la première école de naturopathie est créée à l’initiative d’un biologiste et professeur d’éducation physique, Pierre-Valentin Marchessau (1910-1994) dans les années 1960. Nommée la Faculté Libre de France, on y prodigue des enseignements basés sur le concept de l’hygiène vitale.

Les concepts fondamentaux de la naturopathie

La naturopathie repose, comme toutes les médecines traditionnelles, sur des concepts qui guident la pratique et découlent des principes fondateurs cités par Hippocrate. Ses principes sont les suivants :

• le vitalisme : il s’agit d’une philosophie qui repose essentiellement sur le principe que l’énergie vitale joue un rôle fondamental sur l’état de santé et le bien-être général d’un individu. Bien qu’il ne soit plus considéré comme une théorie scientifique dominante, il préfigure néanmoins les concepts modernes de la biologie cellulaire et de la médecine régénérative, qui explorent l’idée de processus biologiques complexes orchestrés par des facteurs internes dans un équilibre dynamique ;
  
• l’humorisme : cette science se base sur la théorie des humeurs d’Hippocrate, et repose sur l’étude et l’analyse de celles-ci, c’est-à-dire de liquides qui constituent le corps humain (le sang, la bille, l’eau, etc.). Cette théorie a précédé la découverte des systèmes biologiques complexes impliqués dans la régulation des fluides corporels, tels que le système lymphatique et circulatoire, qui jouent un rôle essentiel dans la santé et l’immunité ;
  
• l’holisme : cette philosophie consiste à prendre en considération, quelle que soit la discipline associée, l’être humain dans son entièreté aussi bien du point de vue physiologique, que psychologique, mais également émotionnel et socioculturel. Chaque composant d’un être formant un tout, l’homme doit être envisagé dans sa globalité ;
  
• le causalisme : le naturopathe doit chercher à éliminer la cause d’un dysfonctionnement organique afin d’en éliminer les symptômes ;
  
• l’hygiénisme : ce courant de pensée prône les bienfaits d’adopter une bonne hygiène de vie, à travers une bonne alimentation ainsi que d’autres méthodes douces et naturelles pour maintenir son capital vital et renforcer son système immunitaire.

L’ensemble de ces concepts régit la pratique de la naturopathie à travers le monde et sont en quelque sorte les mantras de tout naturopathe compétent et consciencieux.

Les techniques mobilisées en naturopathie

La naturopathie combine généralement différentes méthodes de soins naturels et de pratiques bien être pour renforcer les systèmes et les défenses naturelles de l’individu, ou compléter les traitements médicaux. C’est la bonne synergie de ces méthodes, adaptée à chaque besoin, qui permet un accompagnement efficient et personnalisé. 

Actuellement, bien que la naturopathie soit une approche largement adoptée, il existe toutefois un manque de recherches approfondies et systématiques sur son efficacité globale. Pour cette raison, il serait plus pertinent de parler de « pratiques naturopathiques », car certaines de ces techniques ont été étudiées de manière plus ciblées que d’autres.

D’autre part, l’absence d’une évaluation scientifique complète s’explique notamment par la diversité et la variabilité des approches utilisées au sein de la naturopathie, ce qui rend difficile la mise en place d’études rigoureuses selon les normes de la recherche clinique classique. Néanmoins, certaines pratiques comme la nutrition, la phytothérapie, ou encore l’aromathérapie, bénéficient de recherches croissantes et sont soutenues par des bases scientifiques solides, principalement dans les domaines de la biologie, de la physiologie, et de la pathologie. D’autres, telles que les soins énergétiques ou les jeûnes, restent davantage controversées et souffrent de moins de preuves scientifiques directes. 

En revanche, l’absence de preuves ne signifie pas nécessairement l’inefficacité des pratiques, mais plutôt l’insuffisance des recherches approfondies dans certains domaines. 

• Nutrition et micronutrition : l’objectif est d’instaurer de nouvelles habitudes nutritionnelles, pour détoxifier le corps et le nourrir plus sainement, lui apporter ce dont il a besoin précisément. Les principes de l’alimentation en naturopathie incluent des recommandations basées sur la nutrition cellulaire, qui soulignent l’importance des micronutriments et de l’équilibre acido-basique dans la prévention des maladies chroniques par exemple ;
  
• Phyto-aromathérapie et gemmothérapie : l’usagedes plantes médicinales, des bourgeons et des huiles essentielles peut être bénéfique pour apaiser nombre de maux et prévenir certaines pathologies. En revanche, il importe que ces pratiques reposent sur des connaissances scientifiques solides. Les principes actifs en cause doivent être étudiés en profondeur, comme c’est le cas en pharmacologie et en biologie, afin de garantir leur efficacité et leur sécurité.
  
• Apithérapie : l’utilisation des produits issus de la ruche (miel, propolis, gelée royale, etc.) repose sur des propriétés biologiques et médicinales qui ont été en partie validées par des études scientifiques. Ces produits peuvent soulager certains maux, mais il est important que leur recours s’appuie sur des recherches cliniques concernant leurs effets antimicrobiens, anti-inflammatoires et immunostimulants, telles que celles menées en biologie ou en pharmacologie.
  
• Techniques manuelles : les massages, drainages ou ou encore le shiatsu, sont des pratiques utiles pour la relaxation et la circulation. À condition qu’elles soient enseignées et pratiquées selon des protocoles validés par la recherche scientifique, comme ceux utilisés en kinésithérapie ou en médecine physique. Les effets de ces techniques doivent être mesurés et validés par des études cliniques qui démontrent leur impact sur les douleurs chroniques ou les troubles musculo-squelettiques.
  
• Techniques respiratoires : les méthodes de respiration ventrale, la sophrologie, et même la pneumologie sont des pratiques qui ont démontré leur efficacité dans la gestion du stress et des troubles respiratoires. La sophrologie, par exemple, trouve son fondement dans des recherches en psychologie et neurosciences, tandis que les méthodes respiratoires sont enseignées dans des disciplines telles que la médecine respiratoire et la physiologie pulmonaire. Leur utilisation doit être basée sur des études cliniques validées pour en garantir les bienfaits physiologiques et psychologiques.
  
• Activité physique : le yoga, le pilates, le qi gong et bien d’autres formes d’exercices physiques sont largement reconnus pour leurs effets positifs sur la santé physique et mentale (santé cardiorespiratoire, souplesse musculaire, santé psychologique).
  
• Méthodes énergétiques : des pratiques telles que le magnétisme, la réflexologie, la lithothérapie ou encore le reiki prétendent équilibrer les énergies du corps. Toutefois, il est essentiel de préciser que ces techniques doivent être abordées avec prudence, et de préférence en complément de traitements validés par la science. Si certaines études préliminaires explorent les effets de ces pratiques sur le bien-être, elles doivent être mises en perspective avec des recherches rigoureuses et contrôlées pour éviter les dérives et garantir des résultats mesurables.

Lors de votre première consultation en naturopathie, votre naturopathe procédera à un bilan de vitalité détaillé. À partir d’une observation approfondie de votre état général et d’une analyse minutieuse des informations que vous fournirez, notamment vos antécédents de santé, il déterminera une synergie de méthodes adaptées pour traiter les causes sous-jacentes de votre déséquilibre, quel qu’il soit.

Tout au long de votre suivi en naturopathie, il ajustera le protocole thérapeutique initial en fonction de vos besoins et des réponses de votre organisme. Selon l’évolution de votre état, il pourra vous orienter vers d’autres techniques spécifiques, dans le but de vous soulager de manière durable et ciblée, en favorisant un équilibre profond et durable.

Que soigne un naturopathe ?

Les naturopathes ne soignent pas. Ils se concentrent sur la prévention, l’éducation et l’autonomisation de l’individu, la gestion des symptômes mais aussi l’optimisation des processus physiologiques de récupération. Ils interviennent dans la prise en charge d’un large éventail de troubles, qu’ils soient physiques, émotionnels ou comportementaux et participent à améliorer le bien-être des individus, en agissant sur les causes sous-jacentes des déséquilibres :

• Habitudes et hygiène de vie ;
• Bien-être physique, psychique et mental déséquilibrés ;
• Système immunitaire fragilisé ;
• Difficultés à gérer le stress, l’anxiété, ses émotions ;
• Périodes de transition hormonale (grossesse, ménopause) ;
• Problèmes de poids ;
• Dépendance au tabac, au sucre, etc.

Cependant, il n’en reste pas moins que comme pour toute discipline, pratique ou thérapie naturelle, les impacts et donc les bienfaits sont intrinsèquement liés à la personne qui reçoit l’accompagnement, ainsi qu’à l’expertise et à l’approche personnalisée du naturopathe.

Que fait un naturopathe ? À quoi sert-il ?

Le rôle principal d’un naturopathe est d’agir en tant qu’éducateur en santé, en guidant son client dans l’optimisation de son équilibre physique, mental et émotionnel. Il a pour mission de favoriser des comportements et des habitudes de vie qui renforcent la résilience de l’organisme face aux agressions extérieures, qu’elles soient environnementales, alimentaires ou psychologiques. Il se positionne avant tout comme un conseiller, aidant les personnes à adopter une approche proactive de leur santé, plutôt que de se limiter à une prise en charge symptomatique.

Les interventions du naturopathe doivent s’appuyer sur des principes scientifiques, notamment en nutrition, en gestion du stress, en phytothérapie et en techniques comportementales, qui ont été validés par des recherches cliniques. L’objectif est d’aider à améliorer son hygiène de vie et à atteindre un équilibre qui soit à la fois durable et adapté à ses besoins individuels. 

Au cours du suivi, le naturopathe procède à une évaluation continue de l’état de santé global. Il ajuste ses recommandations en fonction de l’évolution des symptômes, des besoins et des réponses physiologiques de l’individu. Cette démarche personnalisée permet de proposer un protocole de soins flexible, fondé sur les principes de la médecine intégrative et sur des données scientifiques probantes. L’efficacité du suivi naturopathique repose sur l’individualisation des soins et l’utilisation de techniques qui ont fait leurs preuves, telles que les approches nutritionnelles et les thérapies comportementales, pour maximiser les résultats de l’accompagnement.

Comment se passe une séance de naturopathie ?

Le naturopathe consulte sur rendez-vous, que ce soit dans son cabinet, au sein d’une structure spécialisée, ou même en visioconférence. Lors de la première consultation, l’objectif principal est d’établir une relation de confiance, de comprendre les besoins du client et de définir les objectifs de l’accompagnement. Cette séance initiale permet de réaliser un bilan de vitalité naturopathique, une étape essentielle pour élaborer un programme personnalisé d’hygiène de vie.

La première étape de cette consultation consiste en une anamnèse approfondie, qui permet au naturopathe de recueillir des informations clés concernant l’état de santé du client. Cette analyse inclut une révision détaillée des antécédents médicaux (pathologies antérieures, traitements, interventions chirurgicales, allergies), ainsi que des éléments liés au mode de vie (habitudes alimentaires, activité physique, sommeil, gestion du stress). Le but est d’obtenir une vision globale, en prenant en compte les dimensions physique, mentale et émotionnelle de son bien-être.

L’approche naturopathique vise à établir un équilibre durable en tenant compte des spécificités individuelles de chaque individu. Après l’anamnèse, un examen morphologique est réalisé pour évaluer la vitalité physique et l’état général de l’organisme. Ce processus permet au naturopathe de proposer des solutions thérapeutiques adaptées, en s’appuyant sur des techniques validées telles que l’alimentation, la micronutrition, la phyto-aromathérapie, et d’autres approches naturelles.

Un plan de traitement personnalisé, fondé sur une synergie de méthodes thérapeutiques, est ensuite élaboré. Ce plan peut inclure des cures spécifiques, comme une cure de revitalisation ou une cure détoxifiante, en fonction des besoins identifiés. Le naturopathe fournira également des conseils pratiques pour améliorer l’hygiène de vie quotidienne, afin d’optimiser la santé globale sur le long terme.

Le nombre de séances et leur fréquence dépendent de l’état de santé de la personne qui consulte, de ses besoins spécifiques et de ses retours au fur et à mesure de l’accompagnement. Il est important de noter que la naturopathie, bien qu’efficace en matière de prévention et d’optimisation du bien-être, ne se substitue pas à la médecine conventionnelle. Elle doit être considérée comme un complément aux traitements médicaux traditionnels, dans le cadre d’une approche de santé globale et intégrée.

Est-ce que la naturopathie marche vraiment ?

Impossible de répondre à cette question par l’affirmative ou la négative ! Chaque personne détient sa propre expérience vis-à-vis de la naturopathie et de son efficacité. La personnalité et les compétences de votre naturopathe joueront évidemment un rôle déterminant sur votre approche de la naturopathie.

Se sentir en confiance est l’un des éléments essentiels pour profiter pleinement des bienfaits d’un suivi en naturopathie. Le nombre de séances, leurs efficiences, mais également les techniques proposées sont très variables d’un individu à l’autre.

De nombreux critères sont à prendre en considération comme l’âge, le métabolisme, le parcours de vie, la sensibilité plus ou moins accrue à certains exercices, pratiques, soins ou méthodes.

Naturopathie, charlatanisme et dangers ?

Tous les naturopathes ne sont pas des charlatans. Beaucoup de naturopathes sont pourvus d’une formation solide et cherchent à aider leurs clients à atteindre un meilleur état de santé grâce à des approches naturelles. Mais, l’absence d’une réglementation stricte laisse parfois le champ libre aux dérives.

Comme toute pratique de santé, la naturopathie peut présenter des risques si elle est mal utilisée ou si le praticien n’est pas suffisamment formé. La sécurité du client est primordiale. Risques d’interactions médicamenteuses, risque d’allergies, etc. : dans certains cas, le recours à la naturopathie peut retarder un diagnostic ou un traitement médical nécessaire. Il est donc essentiel de consulter un médecin avant de commencer tout traitement naturopathique, surtout en cas de maladie grave. Il est donc crucial de bien se renseigner et de choisir un naturopathe compétent pour éviter ces écueils.

L’importance d’une réglementation pour le métier de naturopathe

Une réglementation officielle permettrait de veiller à la compétence des naturopathes, à travers des formations certifiées et reconnues, et de garantir le respect de certaines normes éthiques et professionnelles. Cela contribuerait également à légitimer la naturopathie en tant que profession de santé complémentaire et à instaurer une meilleure relation de confiance entre chaque partie.

Comment choisir son naturopathe ?

Pour trouver votre naturopathe et profiter des bienfaits d’un accompagnement contentieux, pensez à regarder la formation suivie, le parcours et les autres diplômes de votre futur naturopathe.

Pensez aussi à jeter un oeil aux avis qui sont souvent de précieux éclairages sur la personnalité, les méthodes et les techniques utilisées par votre naturopathe. Si le naturopathe que vous souhaitez consulter possède un site personnel, consultez ses spécialités et sa façon d’établir un bilan d’énergie vitale. Vous pourrez ainsi orienter votre choix selon les soins et les méthodes naturelles avec lesquelles vous vous sentez le plus à l’aise.

Il est primordial de se sentir pleinement en confiance avec son praticien afin de profiter pleinement des bienfaits d’un accompagnement en naturopathie. Bienveillance et écoute sont les principales qualités que vous devrez rechercher pour choisir votre thérapeute en soins naturels.

La naturopathie, pour qui et pour quoi ?

La naturopathie est accessible à tous, quels que soient l’âge, le sexe et l’état de santé. Elle convient notamment à ceux qui souhaitent adopter une démarche proactive envers leur santé. Que vous cherchiez à maintenir un état de bien-être, à améliorer votre niveau d’énergie, à gérer le stress ou des troubles chroniques, la naturopathie peut vous aider. Elle offre également un soutien intéressant lors de bouleversements hormonaux comme la ménopause par exemple. Elle peut également être utilisée en complément d’autres traitements médicaux pour minimiser les effets secondaires et soutenir la guérison.

Il est indispensable de choisir un naturopathe qualifié et de discuter de vos objectifs de santé avec lui en amont, pour optimiser les bénéfices de cette approche. Le naturopathe n’est pas un médecin et ne doit pas s’y substituer. Il n’a pas pour rôle de soigner ou de guérir. Il se doit, par conséquent, de renvoyer systématiquement au corps médical les cas graves ou suspects. En aucun cas les professionnels de la naturopathie ne sont habilités à prescrire ou fournir un traitement médical.