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Stress et alopécie féminine : quelles solutions naturelles pour stimuler la repousse des cheveux ?

‍Nombreux sont les facteurs susceptibles de provoquer une perte de cheveux, comme la génétique, la pétrochimie, le contexte environnemental, la prise d’un traitement, ou encore une pathologie. Mais il existe une cause sous-jacente, dont on parle moins souvent : l’émotionnel. Comment traiter l’alopécie qui survient suite à un surmenage ou un traumatisme ? Alimentation, cosmétique, phytothérapie et accompagnement psychologique : nos experts vous livrent tous leurs conseils naturels pour encourager ...

8 min. de lecture

publié le

par Pauline

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Nombreux sont les facteurs susceptibles de provoquer une perte de cheveux, comme la génétique, la pétrochimie, le contexte environnemental, la prise d’un traitement, ou encore une pathologie. Mais il existe une cause sous-jacente, dont on parle moins souvent : l’émotionnel.
Comment traiter l’alopécie qui survient suite à un surmenage ou un traumatisme ? Alimentation, cosmétique, phytothérapie et accompagnement psychologique : nos experts vous livrent tous leurs conseils naturels pour encourager la repousse des cheveux.

Chute de cheveux, calvitie, alopécie, pelade : distinctions

La chute de cheveux

Perdre ses cheveux, en soi, n’a rien d’anormal. Le cycle de vie d’un cheveu ne dépassant pas les 5 ans, il arrive un moment où naturellement il tombe, puis se renouvelle. Certains facteurs extérieurs tels que le changement de saison, des perturbations environnementales (soleil, pollution…), des étapes de vie (accouchement, ménopause), ou des habitudes agressives (tressage, décoloration, fer à lisser, etc.) entrent aussi en jeu et peuvent provoquer des chutes de cheveux.

Qu’est-ce que l’alopécie ?

Il est question d’alopécie quand la chute excède quotidiennement 100 cheveux, et qu’elle s’étend dans la durée. Elle désigne une perte totale ou partielle des cheveux, mais aussi possiblement des poils.
Ce phénomène capillaire peut résulter de la génétique, de l’âge, d’un déséquilibre nutritionnel ou hormonal, d’un cumul de médicaments, ou encore d’une modification pathologique de l’organisme. Mais il peut également survenir pour des raisons émotionnelles : stress chronique, choc affectif, traumatisme, etc.

Pas une, mais plusieurs alopécies

Il existe différents types d’alopécie :

  • L’alopécie androgénétique héréditaire, appelée aussi calvitie, qui concerne majoritairement les hommes. Cette forme d’alopécie s’étend progressivement et de façon diffuse sur l’ensemble du crâne, ou bien sur le-dessus en épargnant les parties occipitales et pariétales.
    Elle résulte d’un facteur génétique et se caractérise par son irrémédiabilité. Si la calvitie s’étend sur d’autres zones du corps (jambes, sourcils…), on parle alors d’alopécie areata ;
  • L’alopécie congénitale, moins répandue, qui trouve sa cause dans les racines capillaires (leur absence ou leur anomalie) ;
  • L’alopécie localisée, communément induite par des problèmes de peau ou bien l’existence de parasites dans l’organisme ;
  • L’alopécie aiguë, quant à elle, peut être provoquée par le stress, la prise de médicaments conséquents (comme dans le cadre d’une chimiothérapie), des carences alimentaires (vitamine B, fer…), etc.

La pelade

Il faut également distinguer l’alopécie de la pelade, qui est une maladie. Cette perte de cheveux par plaques trouve une raison auto-immune. Et, dans ce cas précis, le système immunitaire s’attaque aux follicules pileux. Généralement, elle est épisodique.

L’alopécie chez les femmes : plusieurs facteurs

Prédisposition génétique et facteur hormonal

Certaines femmes peuvent être atteintes d’alopécie androgénétique. Cette hérédité, associée au déséquilibre du taux d’androgènes et d’oestrogènes qui peut survenir au moment de la ménopause, peut déclencher la chute des cheveux.

Maladies

Une raréfaction soudaine des cheveux peut également révéler un déséquilibre de l’état de santé. Chez une personne âgée, par exemple, l’alopécie représente souvent un signal d’alerte, pouvant dissimuler une pathologie qui fatigue l’organisme.

Réactions chimiques

Les médicaments, ou un cumul de médicaments, peuvent aussi mettre l’organisme à l’épreuve. Certains produits manifestent une action toxique directe sur le bulbe, quand d’autres agissent de manière indirecte.

Facteur stress et fatigue nerveuse

Contrairement à l’homme, chez qui des facteurs génétiques peuvent souvent expliquer une alopécie précoce, le phénomène est assez rare chez la femme. Une simple recherche sur les parents féminins (mère, tantes, grand mères) permet de répondre à la question d’une éventuelle hérédité. Quand la recherche est infructueuse, et qu’on ne trouve pas de facteur toxique expliquant l’alopécie, il faut penser au surmenage. La fatigue nerveuse, quand elle atteint un certain niveau et une certaine ancienneté, peut être responsable d’une alopécie, qui parfois va se révéler quand la personne commence à aller mieux, car le processus est tardif.

Quelques pistes explicatives : 

1) L’organisme cherche à rester en vie et agit par priorité. Dans les cas de fatigue nerveuse ancienne, on peut retrouver, entre autres, des micro carences en fer, sélénium, zinc, soufre, qui sont utiles à la fabrication du cheveu. L’organisme peut se permettre de priver les phanères, dont font partie les cheveux, au profit d’organes vitaux. Les cheveux ne sont, en effet, pas indispensables à la vie… 

2) La fatigue nerveuse chronique est responsable de dysbiose intestinale et celle-ci peut être responsable de troubles de la peau et du cuir chevelu (et une cause potentielle d’alopécie). 

3) Le foie, organe sensible au cumul d’émotions et à l’état général, semble également, en médecine chinoise, lié au cheveu.


Alopécie et stress : les conseils naturels de nos experts

Pour retarder l’avancement d’une alopécie et encourager la repousse des cheveux, certains ajustements au niveau du quotidien sont particulièrement recommandés, comme adopter une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière, retrouver un sommeil de qualité, et se faire accompagner psychologiquement.
Nos experts vous expliquent pourquoi et vous livrent quelques conseils naturels.

Alopécie, alimentation et micronutrition : les recommandations du Docteur Cotinat, gastro-entérologue et spécialisée en nutrition

On a beau le savoir, le lire, le dire, se l’entendre répéter, une alimentation saine et équilibrée, complète, dénuée de produits transformés, est l’alliée numéro 1 pour maintenir son équilibre de santé. Dans le cas d’une problématique relative aux cheveux et à la peau, certains nutriments sont à placer au cœur de l’assiette. C’est le cas du sélénium (poisson, fruits de mer, œufs à la coque, champignons crus…) et de la levure de bière.
Côté micronutriments, il faudra veiller à ne pas oublier le zinc, les vitamines du groupe B, la vitamine E, le fer, le magnésium et le calcium, le soufre, ou encore des acides aminés tels que la cystine.

Alopécie, cosmétique naturelle et habitudes beauté : les recommandations du Docteur Lambert, docteure en pharmacie et cosmétologue

Pour fortifier les cheveux et stimuler la (re)pousse, n’hésitez pas à masser le cuir chevelu avec des huiles végétales comme l’huile de ricin ou l’huile de moutarde. Il est aussi possible d’y ajouter des huiles essentielles, telles que celle de gingembre ou bien celle de cèdre de l’atlas (mais attention aux précautions d’emploi !). Je recommande également la pose de masques, à base de plantes : l’ortie, le fenugrec ou le shikakai, sont particulièrement intéressants. En termes d’habitudes, il faudra privilégier les soins capillaires à base d’actifs naturels, et éviter ceux qui comportent des ingrédients agressifs (pétrochimiques). Méfiez-vous également des permanentes, colorations chimiques, défrisages, ainsi que des coiffures qui tirent sur le follicule pileux (chignon,…).

Alopécie, phytothérapie et accompagnement psychologique : les recommandations du Docteur Tourrasse, médecin généraliste et phyto-aromathérapeute

Dans tous les cas de figure, une femme jeune qui perd ses cheveux, ce n’est pas normal. Soit c’est chimique, soit il s’est passé quelque chose. Et, dans ce cas, on aura beau prendre tous les oligo-éléments et tous les acides aminés de la Terre, si le facteur émotionnel qui est à l’origine du déséquilibre n’est pas identifié et traité, ça ne marchera pas. Le soutien psychologique est indispensable. Pourquoi ? Pour sonder l’historique, mettre le doigt sur les causes personnelles et tenter d’améliorer son positionnement. Cela fait partie du processus d’amélioration et permet de limiter le vécu de stress, et donc ses conséquences sur la santé. Acupuncture, psychologie, sophrologie, psychanalyse, psychogénéalogie, EMDR, hypnose, etc. : de nombreuses techniques de soins naturels, de l’ordre de l’accompagnement, permettent de libérer la parole, de s’explorer, de comprendre comment on peut en être arrivé “là” et de rééquilibrer sa santé mentale et psychique.
Du côté de la phytothérapie, et en dehors de toute contre-indication éventuelle, on pourra proposer des plantes utiles contre la fatigue nerveuse, telles que le ginseng et l’éleuthérocoque, qui sont intéressantes de par leurs vertus adaptogènes.
D’autre part, je recommande de prêter particulièrement attention à son sommeil ! L’alopécie dans ce cadre étant, en effet, la conséquence d’un état d’épuisement, de surmenage. Le sommeil est, dans ce cas, irremplaçable. C’est ce qui aide l’organisme à récupérer.
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